Boris, le groupe, mercredi 21 mai à Paris, vendredi 23 mai à Poitiers au Confort Moderne.
Doom, Stoner-psyché, le trio japonais sait aussi surprendre par ses incartades vers la noise, le punk, l’ambient, le sludge, la drone sombre ou le metal expérimental.
Les Boris sont des touche-à-tout. Depuis peu, ils donnent même dans le fétichisme. Après des éditions d'enregistrements de concerts et de participations intempestives d'artistes glauques et énigmatiques tels que Merzbow ou Sunn-O))), tout semble devenu prétexte à produire moult galettes bruitistes made in japan. Mais, quoi qu'il en soit, vue l'influence particulièrement positive des derniers concerts du groupe (c'étaient aussi les premiers en France) sur les bacs à disques de Gibert, on peut s'attendre cette année à un défilé de fans de son gros, coloré et expérimental.
J'oubliais l'essentiel : ce trio nippon est encore excellent, jusqu'à preuve du contraire. Il faut les voir ou les revoir. Et voici un conseil aux groupes qui veulent se faire connaître : commencez donc par être cultes. Il est toutefois inutile de vous déguiser en japs ; le créneau fausses idoles manga est déjà infecté par la pop allemande.