Merde du Diable en Somalie Edit
Selon le Guardian, la Grande Bretagne organise secrètement des opérations de forage en Somalie en échange d'une aide humanitaire fortement médiatisée et d'une assistance sécuritaire armée. Alors que les réserves prouvées
(mais surtout officielles) en Somalie étaient toujours de zéro baril en 2010, les forages de la corporation canadienne Africa Oil ont commencé en janvier 2012 dans le Puntland et les représentants du gouvernement de transition ont annoncé, au cours de la conférence de David Cameron à Londres, la construction de pipelines vers plusieurs ports. Les réserves pétrolières du territoire maritime somalien dans l'Océan Indien pourraient atteindre 100 milliards de barils ; elles seraient donc comparables à celles du Koweit et nettement supérieures à celles du Nigeria (37.2 milliards de barils), faisant ainsi de la Somalie le 7ème pétroriche du monde. Pour rappel, les puissances coloniales maintiennent la Somalie dans le chaos depuis une vingtaine d'années.
L'expression
or noir, inappropriée, a volontairement été écartée ici pour désigner le pétrole. Pour Juan Pérez Alfonso, illustre figure politique du Venezuela, considéré dans son pays comme l’un des pères-fondateurs de l’O.P.E.P., il s'agissait de la mierda del diablo : la merde du diable.