Facebook gonfle : sans moi Edit

2013-02-28 17:07
classé dans humeur, internet

facebook - j'aime pas De part le nombre croissant de ses utilisateurs inscrits, de ses applications toujours plus nombreuses, plus pertinentes, plus plébicitées, plus user-friendly, [bref,] plus intrusives, facebook gonfle. Toutefois, même dans le pire des cas, c'est-à-dire lorsqu'il est employé dans sa forme transitive, le verbe gonfler a pour objet une partie de mon anatomie que le formulaire de gestion de profil de facebook ne m'oblige pas à mentionner.

Le temps d'InternetEdit

Toi lecteur/trice qui auras perdu plusieurs secondes, voire quelques minutes à lire ce billet, tu pourrais aisément en perdre davantage avec des propos élogieux au sujet de facebook. Tu trouveras certainement des avis plus ou mieux illustrés et argumentés que le mien. Commence par dire à Google que Facebook c'est bien ;-) ou imagine Facebook dans la réalité (merci à Niceman510 pour le lien). Il me semble, et ça n'engage que moi, que le projet de facebook relève de l'émergence d'un internet dans l'Internet. C'est amusant, mais la participation à ce projet se révèle finalement assez chronophage pour les individus et trop focalisée sur la loi du nombre.

Un géant de tropEdit

Par ailleurs, Google parvient progressivement est déjà parvenu à s'emparer d'internet. Je suis un peu hostile à ce monopole, certes construit de manière assez admirable (intelligence, pertinence, gratuité, innovation technologique, désintéressement apparent). Facebook poursuit un objectif similaire en employant toutefois une méthode lucrative assez répugnante, qui consiste à solliciter en permanence l'ego des participants. Ces derniers sont, de fait, encouragés à faire preuve de conformisme, voire de bêtise, sous couvert de second degré et de liberté d'utilisation illusoires. Je ne pourrai pas sauver mes trente millions d'amis, mais je peux éviter de me faire bouffer par plus d'un géant (Gogol), en attendant de pouvoir lui échapper également.

Pour finirEdit

La politique de facebook, qui implique la rétention par défaut des données privées de ses utilisateurs et l'encouragement du consentement par la dépendance, m'a incité à rédiger une suite à cet article, intitulée Facebook suite et fin, dans laquelle je vous invite, amis virtuels, à envisager votre propre départ de ce réseau pseudo-social. Dans l'espoir que le mot liberté ait encore un sens pour vous, je vous embrasse tous bien fort avec beaucoup d'émotion numérique.

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